lundi 7 septembre 2015

Les découvertes du mois

On se retrouve aujourd'hui avec mes découvertes artistiques de ces dernières semaines... Peintres, pastelliste, photographe et art "ethnique" composent cette sélection hétéroclite. 


Josef Kote

Ce peintre contemporain propose des scènes figuratives où le paysage prédomine.  J'ai particulièrement aimé la force et la vigueur de son coup de pinceau, la palette de couleurs mais aussi son style figuratif glissant aisément vers l'abstraction...
Pour en savoir plus, le site internet de l'artiste est ICI 








En complément, une vidéo de présentation : 





Dominik Jasinski

J'adore le style de ce jeune peintre polonais, les couleurs inhabituelles qu'il utilise, ses aplats de couleurs et la façon dont il souligne d'un trait certaines zones.

Pour en savoir plus, son site internet est ICI








Casey Klahn

Formidable pastelliste américain qui superpose les plans, travaille le figuratif mais avec cette tendance à l'abastraction qui me touche particulièrement et utilise une palette de couleurs que j'affectionne. 

Son site internet est ICI










Une video de présentation : 





Les enfants-fleurs, photos par Hans Silvester

Ces photos ont été réalisées par Hans Silvester lors de ces séjours au sein de la tribu Omo en Ethiopie. Ces enfants et la manière dont ils se peignent le corps m'a particulièrement touchée. La beauté est dans la nature et c'est ainsi qu'ils utilisent les ressources naturelles pour se parer.  










Avant le stade du miroir… par Hans Silvester
     L’absence de miroirs, objet inconnu jusque récemment  de  ces tribus, contribue sans doute à cette absolue liberté des peintures  Sans miroir ni même son équivalent naturel – l’eau est toujours trouble dans la vallée – comment se voir autrement qu’à travers la réaction de l’autre? Le reflet, l’image narcissique au sens mythique du terme, n’existe pas. L’image de soi – mais peut-on ici parler d’image de soi ? – se construit exclusivement  à travers le regard de l’autre. Et, d’une certaine manière aussi, à travers l’objectif du photographe. Cette situation ne force-t-elle pas à inventer quelque chose d’un peu fou, d’un peu extrême, pour que l’autre réagisse, alors que le miroir n’est jamais que le miroir ? Pour cette même raison, ces peintures corporelles ne sauraient se pratiquer seul. Leur exécution rend la présence d’une seconde personne indispensable, au moins pour le visage et pour le dos. Mais souvent, ils sont cinq, dix, au bord de l’eau. Ces peintures s’apparentent à des jeux de groupe….
   
 Au-delà de cet aspect ludique, ces jeunes peintres portent un regard fier sur leur pratique. Ils ont conscience de faire quelque chose d’important, leur expression en témoigne. Quand ils se peignent les uns les autres, ils demeurent très sérieux. Leur attitude fait songer par certains côtés au théâtre nô japonais. Le nô possède cette absence d’expression visible, manifeste. Qu’on ne s’y trompe pas, ces peintures corporelles mursi ou surma n’ont rien de clownesque. Il ne s’agit pas ici d’un travestissement, comme dans la tradition carnavalesque, jouant d’une inversion des apparences et des rôles, mais bien de l’expression d’un savoir-faire, d’une forme d’art indispensable et nécessaire. Le fait d’ail­leurs d’effacer dans l’eau de la rivière une peinture dont le résul­tat n’est pas conforme au désir initial et de recommencer, le confirme : la notion de réussite ou d’échec existe, et donne toute sa valeur à cette tradition héritée des parents. C’est un élément de culture et comme tel, l’acte de se peindre et de se décorer est important, presque religieux, en dépit de son caractère éphémère et apparemment anecdotique. »…   Hans Silvester





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