jeudi 17 octobre 2013

Quelle est la valeur de l'art ?

Le graffeur anonyme britannique Banksy a trouvé une nouvelle façon de bousculer les codes du  de l'art. Celui dont les peintures murales au pochoir ornant les rues du monde entier sont parfois ôtées pour être vendues à plus d'un million de dollars à son insu a décidé de brader ses œuvres samedi dernier à New York.





Un joli pied de nez aux hommes d'affaires qui souhaitent transformer son art urbain et gratuit en filon lucratif. Son célèbre lanceur de fleurs, son petit rat foreur, tout comme son chimpanzé pleureur, étaient modestement présentés sur un stand déployé toute la journée à côté de Central Park, sous le regard de centaines de passants qui n'y reconnaissaient pas la patte de l'artiste. Chaque oeuvre coûtait la modique somme de 60 dollars (44 euros), mais nombre de chalands ont insisté pour avoir une petite ristourne, ne se doutant pas qu'ils faisaient l'affaire du siècle.


Seuls 8 tableaux vendus, pour 420 dollars


Il faut dire que le vendeur assis à côté du stand ne faisait rien pour impressionner les clients. Ce vieillard, dont l'apparition brouille les pistes concernant l'identité de Banksy, maintenue secrète, était plutôt mal fagoté et préférait mastiquer son sandwich plutôt que d'appâter les passants avec des slogans efficaces.

La vidéo postée le lendemain sur le site de Banksy, sur laquelle défile cette journée de braderie, en témoigne. Installé près du parc dès 11 heures du matin, le vieil homme ne parvient à vendre ses deux premières toiles qu'aux alentours de 15h30... à -50%. Deux autres finiront entre les mains d'une Néo-Zélandaise tandis qu'un homme originaire de Chicago qui a «juste besoin de quelque chose pour (décorer) les murs» de sa nouvelle maison en acquerra quatre. Ce sera tout. A 18 heures, le vendeur remballe ses tableaux et fait ses comptes : il a gagné 420 dollars (311 euros)

Cette expo-vente éphémère n'aura duré que sept heures et le stand n'a pas été redéployé le lendemain. En revanche, Banksy continue d' les rues de New York,son nouveau terrain de jeu, tout le mois d'octobre, dans le cadre d'une opération-graffiti baptisée «Mieux dehors que dedans» («Better in than out»).Source : Extrait d'un article du Parisien




et son site officiel ICI

Alors, qu'est que cela nous inspire ? 
Quelle est la valeur de l'art ? Ne reconnait-on sa valeur que lorsque le marketing s'en mêle ? Une oeuvre d'art a t'elle plus de valeur parce qu'elle exposée dans une galerie à la mode ? Le passant lambda forge t'il son jugement, son goût en fonction du prix attribué à un tableau ? Et que dire des acheteurs fortunés prêts à dépenser des milliers de dollars pour une oeuvre vendue par un galeriste renommé alors qu'elle pouvait s'acquérir pour 44 dollars dans une rue de New York ?

Je me dis, que même amateur, le peintre ne doit pas sous estimer ses créations artistiques. Le prix est aussi, un critère de choix pour le potentiel acheteur. Dans son esprit, une oeuvre vendue 44 euros n' a pas grande valeur, elle ne vaut "que" 44 euros... Il ne s'agit pas , bien évidemment, de faire l'inverse et d'attribuer à ses œuvres un prix exorbitant  Le peintre amateur n'a sans doute pas à verser des royalties aux galeristes, agents de presse et autres "salariés" qui travaillent à promouvoir son oeuvre.Toute la difficulté étant de trouver le juste milieu, la bonne valeur à son art... Et vous, quelle valeur donnez vous à vos créations artistiques, comment fixez vous le prix de vos créations? 

  



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