vendredi 29 novembre 2013

Les découvertes du mois



Alexandre Farto, connu sous le nom de VHILS, a grandi à Seixal, dans une banlieue de Lisbonne en pleine transformation. Il découvre le graffiti dès son plus jeune âge, vers l'âge de 13 ans et l'utilise comme outil d'expression. C'est d'ailleurs par cette pratique que Vhils s'éveille à l'art et à tout son univers.
Après avoir commencé des études de graphisme et animation 2D/3D, il quitte Lisbonne et déménage à Londres en 2007 pour étudier les Beaux Arts dans la très célèbre et renommée Central Saint Martins College of Art and Design. En 2008, il obtient une reconnaissance internationale au Cans Festival de Londres, lorsque l’une de ses œuvres de sa série « Scratching the Surface » est exposée à côté de celle de Banksy, artiste renommé du street art. La photo des deux œuvres fera d’ailleurs la une du journal The Times.
Depuis, il expérimente toujours de nouvelles techniques qui lui permettent aujourd’hui d’être reconnu pour ses œuvres incroyablement poétiques, révolutionnaires et uniques.
Le mur est son support de prédilection. Après la « Révolution des Œillets » en 1974, les murs tombaient en ruine et devenaient en quelque sorte les témoins de l’évolution de ces villes portugaises. Chaque mur raconte l’histoire d’un lieu. Avec l’évolution de la société de consommation, ces murs étaient recouverts d’affiches publicitaires, puis de graffiti et de nouveau recouverts d’affiches, et ainsi de suite. Vhils s’intéresse à ces murs chargés d’histoire, et pourtant délaissés. Au lieu d’ajouter des couches successives aux murs, l’artiste décide de « retirer pour révéler… ». Par son travail Scratching the Surface, Vhils sculpte des portraits de personnes anonymes sur des pans de murs dans la ville, et ainsi redonner de la valeur à ces murs délaissés.





Jennifer Maestre est une artiste basée dans le Massachusetts, elle est internationalement connue pour ses sculptures uniques, composées de crayons de couleur. Inspirée par la forme et la fonction de l’oursin ainsi que la texture séduisante des épines, elle réalise des sculptures variées en taillant à l’extrême les mines de crayons et en jouant ensuite avec le côté affuté et l’autre bout totalement plane.

L’intérêt de son travail est autant dans le jeu des textures que dans celui des couleurs et des formes. Chaque sculpture est une invention d’un nouvel animal marin où notre ressenti oscille entre répulsion et désir de toucher…
Pour en savoir plus sur Jennifer Maestre, cliquez ici.






Benoit Colsenet










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