Un billet fourre-tout pour vous livrer le résultat de mes peregrinations sur la toile mondiale mais pas que...
Pour commencer,un livre, un vrai, pas virtuel. "Lumieres marines du Cotentin" est le livre de Jerome Houyvet, photographe basé à Barfleur. Il nous offre là une magnifique balade photographique dans cette région qui est, un petit peu, la mienne, par naissance et par alliance... L'auteur dit que l'image est affaire de lumière. Qu'il faut du temps pour saisir les nuances, savoir jouer avec le ciel et ses couleurs... C'est un très beau voyage entre terre, ciel et mer...
Je voulais ensuite vous présenter l'ouvrage "L'art d'en rire", fruit de la collaboration entre Florence Foresti humoriste et Edwart Vignot,historien de l'art.
Ils se prêtent à l'exercice du commentaire d'oeuvres et ce, chacun à sa manière. Florence Foresti dissèque pour nous, les plus grandes œuvres avec le sens de la dérision et la drôlerie qui lui sont propres tandis que, Edwart Vignot, recadre les choses, s'il en était besoin. J'aime cet ouvrage parce qu'il offre une approche décomplexée de l'art, qu'il nous livre des pensées et commentaires tels que ceux que nous pourrions avoir, nous autres béotiens... Il m'a, en outre, permis, de découvrir des œuvres que je ne connaissais pas encore tels que "Le Printemps" de Maximilian Lenz ou "La femme piquée par un serpent" de Auguste Clésinger.
Pour illustrer mon propos, je vous livre la page consacrée à "Allégorie du goût, jeune homme buvant dans une chope en argent" de Karel Van Mander III.
Vu par Florence : Florence Foresti découvrant le Mojito
Vu par Edwart :Karel Van Mander III, petit-fils d'un peintre théoricien de l'histoire de l'art qui fut le premier biographe appartenant aux écoles du Nord, est connu comme l'auteur du Livre des peintures paru en 1604. Comme pris sur le vif, cet homme, épanchant sans retenue sa soif, est un sujet fort classique à l'époque, à l'instar de ces hommes soulageant leur envie irrépressible suite à l'absorption abusive de liquide alcoolique.
Passons maintenant aux découvertes artistiques et découvrons Valérie Telesca, artiste plasticienne. J'ai découvert, grâce à elle, les possibilités infinies qu'offrent certains matériaux, cartons, textiles, la richesse des effets texturés et des peintures réactives. A tester très bientôt...
J'ai eu un coup de foudre pour le travail de Sabrina Bisard. La texture, l'épaisseur, l'abstraction.. tout me plaît et m'enchante !!!
Un peu de chauvinisme maintenant et parlons d'une artistes normande :
Bilbo travaille avec Viviane Douek que je connais bien puisque c'est une des marraines de l'association Le Monde de Loris. Elle expose régulièrement à Touques et ailleurs... Elle aussi, travaille beaucoup la matière et retranscrit d'une touche ou d'un couleur toutes les sensations ou émotions ressenties...
New York
Pour continuer sur la thématique urbaine, voici deux artistes qui ont réalisé de magnifiques œuvres urbaines. Le premier Jeremy Mann excelle dans le style urbain mais aussi dans le portrait. Ces tableaux sont toujours empreints d'une certaine nostalgie et tristesse mais quelle atmosphère !
Le second est Valerio D'Ospina, peintre italien vivant et travaillant à New York. Ses tableaux monochromes ou presque nous placent au coeur de l'action et traduisent tous une idée de mouvement :
J'ai découvert également le travail de Kerby Rosanes, qui elle, dessine et peint avec une infinité de détails. Son travail n'est pas sans me rappeler celui de Audrey Astorg... on y retrouve ce monde imaginaire si riche et cet humour particulier...
Et comme le talent n'attend pas le nombre des années, voici Dusan Kotolica, qui a 11 ans, réalise déjà des dessins animaliers avec une telle quantité de détails...
Pour clore ce billet fleuve, je vous laisse en compagnie de Pablo Novak, 82 ans. Il a survécu à l'immersion de sa ville, Epecuen et demeure l'unique personne vivant sur les bords de la ville, s'improvisant même guide touristique pour les visiteurs curieux. Epecuen était une ville touristique bouillonnante, située au sud-ouest de Buenos Aires. Il y a 25 ans, elle a été submergée par le lac salé qui avait fait sa célébrité. L'eau s'est aujourd'hui retirée, dévoilant une véritable ville fantôme. Avec un taux de sel 10 fois supérieur à celui que l'on trouve dans les océans, le lac d'Epecuen était un pôle d'attraction considérable. A l'image de la Mer Morte, il était d'ailleurs possible d'y flotter... La ville entière y a finalement coulé. Après un épisode marquant de pluies torrentielles, suivi par des séries d'hivers pluvieux, le lac a débordé. C'était le 10 novembre 1985. L'eau a explosé le mur de soutènement pour se déverser dans les rues adjacentes. La population a dû fuir dans la précipitation et, en seulement vingt jours, leurs maisons, leur ville, étaient englouties sous près de 10 mètres d'eau saline et corrosive.
Il y a une atmosphère particulière dans cette ville fantôme non ?
Ah oui, j'oubliais, une petite photo de mon atelier... 3 toiles en cours... New York, La Corse, les fonds sous marins .... y 'a t-il un lien ????
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