Le «Blackout Poetry» que je traduis par "histoires cachées", consiste à réutiliser une page (journaux, vieux livres, etc) en sélectionnant des mots qui nous interpellent et former ainsi une nouvelle phrase. Le reste du texte est souvent noirci ou blanchi (ici j'ai utilisé du gesso pour blanchir la page et dessiner) .
Celui qui a initié cette nouvelle poésie est John Caroll. Dans ses œuvres-poèmes, les mots se détachent sur une surface noire ou blanche ou même peinte à la bombe... Vous découvrirez sa démarche dans la video ci-dessous.
John Caroll et les adeptes de cette nouvelle forme de poésie postent leurs œuvres sur le compte instagram @makeblackoutpoetry .
Austin Kleon a également popularisé cette démarche, démarche qu'il a d'ailleurs fait connaitre au travers de ces ouvrages sur la créativité ( revue ICI).
Voici mes réalisations. J'ai, pour ma part, opté pour le gesso car je voulais illustrer en dessin la phrase trouvée. C'est une pratique artistique apaisante et assez addictive. On prend rapidement goût à la quête de la phrase originale ou poétique. Certes, cela implique de sacrifier quelques pages mais il est assez simple de récupérer des livres qui, au lieu d'être destinés au pilon, retrouvent ainsi une nouvelle raison d'être.
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